Le leadership est un sujet qui m’a toujours passionné. Car il est au cœur des relations humaines au travail. Et, il est aussi un miroir de la société et de son évolution. Ainsi, ses contours doivent constamment être redessinés afin qu’ils puissent répondre mieux aux besoins changeants des équipes et entreprises.
D’ailleurs, pendant mes vacances, je suis tombée sur un article de Caroline Ménard dans la revue Gestion. Ce dernier a poussé ma réflexion un peu plus loin. Car, si vous êtes abonnés à mon infolettre (ceux qui ne le sont pas peuvent le faire ici), vous savez que je plaide pour que nous abandonnions le rôle du leader comme gestionnaire (dans le sens classique du terme) où la distribution du pouvoir est verticale.
Et le texte rédigé par Madame Ménard va dans le même sens. Ainsi, elle écrit : « Et si nous devions rompre avec cette idéologie du contrôle? Où se trouve aujourd’hui la vraie valeur ajoutée du contrôle dans un monde commandant de plus en plus de transversalité? Nous trouvons dans les organisations plusieurs chantiers de transformations liés aux systèmes, aux approches. Mais nous questionnons-nous sur le rôle et la posture des gestionnaires? » Je ne saurais mieux dire. Car, selon moi, à l’heure d’aujourd’hui, les entreprises, mais surtout les équipes, ont besoin de ce que j’aime appeler un leader coach. Soit un modèle de gestion horizontal. Où les connaissances et forces de chacun sont mises complètement à profit. Et où la responsabilisation de chacun et la collaboration sont pleinement exploitées.
La gestion des forces : pilier du nouveau style de leadership
Pour moi, la gestion des forces et des talents au sein d’une équipe est primordiale. Car, c’est à travers eux que chacun va pouvoir s’épanouir pleinement dans ce qu’il ou elle fait. Et donc être profondément engagé dans sa mission et celle de l’entreprise. Et est-ce vraiment étonnant? On n’a qu’à regarder la pyramide de Maslow pour comprendre que lorsque nous exploitons nos forces et nous sentons compétents et pleinement en possession de nos moyens, nous répondons à certains de nos besoins de base.
Mais encore faut-il les connaître, me direz-vous!