La responsabilité sociale représente un avantage concurrentiel et réputationnel de taille dont les entreprises ne peuvent plus se passer. On pourrait même dire qu’elle est maintenant un enjeu déterminant de la marque employeur.
D’ailleurs, dans un article publié récemment dans Les Affaires, Marine Thomas écrit : « Nous assistons à un changement de paradigme profond et il n’est pas difficile de prédire que cela ne va aller qu’en s’amplifiant. Avec le pas de recul permis par le télétravail, les employés ont pu poser un regard différent sur ce qu’ils accomplissent au quotidien et sur la contribution plus globale de l’entreprise pour laquelle ils travaillent. Résultat : ceux pour qui le sens qu’ils donnent à leur travail est plus important que le salaire refusent plus que jamais d’être complices de pratiques allant à l’encontre de leurs valeurs ».
Mais alors que les défis sociaux du futur proche et lointain se révèlent énormes, comment arriver à concilier monde des affaires et engagement social? Et est-ce que ceci peut faire partie d’une stratégie globale de création de valeur?
Vers un âge de lumière du monde des affaires?
En 2018, Deloitte avait déjà annoncé l’essor de l’entreprise sociale. Près de trois ans après et surtout suite à une pandémie qui a mis la responsabilité sociale au cœur des préoccupations communautaires, économiques et politiques, cet essor est inéluctable.
Alors que nous commençons à envisager la fin de la pandémie, une tendance forte semble se dessiner. Soit un changement de dynamique profond au sein du marché de l’emploi. D’ailleurs, « 86% des dirigeants pensent (…) que les travailleurs seront de plus en plus indépendants et que leur influence sur les décisions de leur employeur augmentera. » (Deloitte, 2021) Et à voir la pénurie de la main-d’œuvre qui frappe plusieurs secteurs ici comme ailleurs, force est de constater que ce sont les employés qui ont le gros bout du bâton.
En sachant que la responsabilité sociale est en tête de fil de leurs priorités, être une entreprise citoyenne est, plus que jamais, une manière efficace de se distinguer, d’attirer les talents et de les retenir. Mieux encore, ça permet de donner un sens au travail et replacer l’entreprise au cœur de l’écosystème dans lequel elle évolue.
Responsabilité sociale de l’entreprise : source de bonheur et d’engagement
Selon certaines études, les employés qui travaillent pour une entreprise qui contribue positivement au bien commun ont un taux de satisfaction plus élevé que les autres. De plus, contribuer positivement à une cause, permet de réduire le stress. Et aurait même des effets similaires à la méditation et à l’exercice sur notre système.
Il y a donc plusieurs avantages pour les entreprises et gestionnaires à aligner les stratégies d’affaires avec des démarches RSE. Celui-ci permet non seulement d’accroître le bien-être des employés. Mais il permet également de les attirer, les retenir et les fidéliser. Et c’est sans parler du fait que la RSE et les achats responsables sont devenus des piliers du comportement d’achat. Particulièrement des milléniaux et des nouvelles générations de consommateurs.
Être un allié : le leadership réinventé
Le mois dernier, un livre intitulé How to be an ally : actions you can take for a stronger, happier workplace est sorti. Ce livre examine comment les gestionnaires peuvent créer une culture d’alliance inclusive. Car, pour que le changement auquel aspirent les employés ait lieu, il faut que le comportement et les actions de la direction soient porteurs de ce changement. Quelques-unes des actions proposées me semblent très pertinentes à partager aujourd’hui:
- Écouter et vous familiariser avec de nouveaux points de vue
- Identifier vos propres préjugés
- Repenser votre travail pour le rendre plus inclusif, équitable et accessible
- Créer des normes d’équipe qui cultivent l’altruisme
- Créer des systèmes et des processus équitables et inclusifs
J’ajouterai aussi que de créer des groupes de travail autour d’enjeux de société tels que la diversité et la transition écologique est une excellente idée. Ceci permet aux employés d’avoir un sentiment fort de travailler pour le bien commun. Tout en permettant à l’entreprise d’avoir accès à une cellule de réflexion consacrée à trouver des solutions innovantes.
Et qui dit solutions innovantes, dit possibilité de s’ouvrir à de nouvelles manières de travailler. Et même de gagner en efficacité. Ou de réduire les coûts. Voire même de s’ouvrir à de nouvelles possibilités de services et produit ou de nouveaux marchés. D’autant plus, que ceci permet à l’entreprise de démontrer, de façon tangible, qu’elle est à l’écoute de ses employés. À condition, bien sûr, que le projet serve réellement à mettre sur pied des mesures concrètes. Car, comme l’écrit Marine Thomas, « (t)enons-nous-le pour dit, le retour du balancier sera violent pour les entreprises dont les bottines ne suivront pas les babines.»
Besoin d’un coup de pouce?
Vous vous sentez dépassé par les changements profonds qui s’opèrent? Ou vous voulez vous assurer d’être à la hauteur de ces changements? J’offre des séances de coaching exécutif afin de vous aider à enrichir la culture dans l’entreprise, offrir le meilleur de vous et vous démarquer en tant qu’employeur. Ce pourrait être le premier pas qui vous permettra de devenir le leader que vous souhaitez être.
Je vous invite également à surveiller l’annonce de mon prochain Midi Coaching qui aura lieu le jeudi 18 novembre (12 h 15 à 13 h 15). Il portera sur le thème du stress au travail. Un thème très pertinent surtout alors que nous sommes dans la dernière ligne droite avant les fêtes de fin d’année. À écouter seul(e) ou en équipe!