Notre intelligence émotionnelle a une incidence directe sur les comportements et émotions de notre équipe. D’ailleurs, comme je l’expliquais dans un récent article, l’intelligence émotionnelle du gestionnaire et l’engagement des membres de son équipe sont intimement liés. Le docteur en psychologie, Daniel Goleman, va même jusqu’à dire que « deux tiers des résultats d’une entreprise sont dus aux compétences émotionnelles des gestionnaires. » Ça paraît énorme? Et pourtant. Sondez les gens autour de vous et vous remarquerez que beaucoup des plaintes et histoires de bureaux tournent autour des relations humaines et des émotions.
Pourquoi l’intelligence émotionnelle s’avère l’intelligence de choix au travail?
Pour comprendre le rôle que jouent les émotions, il faut comprendre que les humains sont des êtres intrinsèquement irrationnels. Je m’explique. Selon les recherches en neurobiologie, il y aurait trois couches fonctionnelles au cerveau. Le tronc cérébral (aussi appelé le cerveau reptilien) qui est le siège des réponses automatiques et habitudes. Le cerveau émotionnel (ou le système limbique) qui dicte nos émotions et comment on interprète nos expériences. Puis, le cerveau rationnel (le néocortex) qui est lié à la réflexion (résolution de problème, planification, questionnement) et au langage.
Voici donc comment fonctionne chacune de ces couches du cerveau. Et, comment comprendre l’aspect psychologique et neurobiologique de l’être humain est fondamental pour gérer son équipe.